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Il y a des chiffres qui donnent le vertige.
Début octobre, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a publié une enquête sur l’état du secteur associatif, et les résultats sont pour le moins alarmants. :

1 association sur 2 voit sa situation financière se dégrader,
1 sur 4 est aujourd’hui menacée de disparaître.

Post Facebook – © Le Mouvement associatif Hauts-de-France

Dans un contexte où la pauvreté progresse et où les financements publics se resserrent, les associations tirent la sonnette d’alarme.

Des chiffres qui traduisent une crise profonde

Les résultats de l’enquête parlent d’eux-mêmes :

  • 📉 1 association sur 2 voit sa situation financière se dégrader,
  • 1 sur 4 est menacée de disparition,
  • 58 % n’ont aucune visibilité financière au-delà d’un an,
  • 💔 60 % constatent une hausse du turnover depuis trois ans.

Derrière ces chiffres, ce sont des équipes épuisées, des structures fragilisées, des projets essentiels qui vacillent.
Et partout en France, des associations tentent de continuer à faire vivre la solidarité, avec de moins en moins de moyens.

Enquête de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS)

Le cœur battant de la solidarité française

Ces associations jouent un rôle vital.
Elles accompagnent chaque jour celles et ceux qui n’ont plus accès à leurs droits fondamentaux : se nourrir, se soigner, se loger.

Elles interviennent souvent là où le service public ne va plus et là où les entreprises privées ne trouvent plus de rentabilité.
Ce sont elles qui maintiennent le lien social et l’entraide.

Mobilisation nationale du 11 octobre, initiée par le Mouvement associatif (#ÇaNeTientPlus)

Mais aujourd’hui, cet écosystème est au bord de la rupture.

Comme si la situation n’était pas déjà assez tendue, le projet de loi de finances 2026 (PLF 2026) pourrait aggraver les difficultés du secteur.
Le gouvernement viserait à réduire les dépenses publiques pour contenir le déficit, et plusieurs coupes budgétaires toucheraient potentiellement l’économie sociale et solidaire (ESS).

Si ces orientations étaient confirmées, elles viendraient fragiliser encore davantage des acteurs déjà sous pression qui assurent chaque jour l’accès aux droits fondamentaux pour les plus précaires.

Faire des économies dans ce domaine, c’est faire des économies sur les plus pauvres.


Ce que nous voyons, chaque jour, sur le terrain

Chez Yuzma-Yuz, nous accompagnons les associations dans leurs campagnes de collecte de fonds en face-à-face.
Et sur le terrain, nous observons la même réalité :

  • des budgets de plus en plus contraints,
  • des restructurations internes qui se multiplient, entraînant des plans sociaux et des suppressions de postes,
  • et surtout, des besoins qui ne cessent d’augmenter.

Pourtant, malgré ce contexte tendu, une chose ne faiblit pas : la générosité des citoyens.
Chaque rencontre compte.
Chaque échange crée du lien, permet d’expliquer, de convaincre et de faire vivre la solidarité au quotidien.

C’est là que la collecte en face-à-face prend tout son sens : elle permet aux associations de continuer à agir, même dans un contexte incertain.


Plus que jamais, la solidarité a besoin d’élan

Cette enquête n’est pas qu’un constat : c’est un appel à la mobilisation collective.
Parce que derrière chaque association, il y a des femmes et des hommes qui refusent de baisser les bras.

Chez Yuzma-Yuz, nous continuerons d’être à leurs côtés, sur le terrain, aux côtés des équipes, pour que la générosité continue d’exister.

👉 Et pour aller plus loin, découvrez notre dernier post sur le sujet sur LinkedIn, un regard de terrain sur la réalité que vivent aujourd’hui les associations de solidarité.